Le biais de l’erreur de confirmation
L’astrologie
caractérise un système d’enfermement de la pensée. Son développement repose sur
l’emploi des biais cognitifs, l’un d’entre eux étant le biais dit de
confirmation, plus exactement de l’erreur de confirmation. Pythagore à qui l’on
attribue un théorème de géométrie, connu à son époque, et dont il n’est pas l’auteur,
est à l’origine de l’endoctrinement astrologique, significatif d’un
empoisonnement mental. La crédulité ne se soigne pas par l’enseignement des
connaissances. On ne combat pas une idée, même fausse. On la remplace !
L’ILLUSION
DES STÉRÉOTYPES
On trouve, dans les
propos des astrologues, l’affirmation selon laquelle ils annoncent l’oracle
dans lequel le public se reconnaît. En se servant soit d’images, soit de propos
obscurs, pour présager de l’avenir. L’examen de leurs textes correspond à une
interprétation, basée sur des stéréotypes.
Ainsi Jacques de Billy critiquait, en son temps, les
influences et les significations astrologiques, que l’on trouve détaillées, par
exemple, avec un grand luxe de propos, dans le Traité Pratique d’Astrologie
d’André Barbault, paru aux Editions du Seuil en 1961. Stéréotypes ayant eu pour
effet d’amener le même Barbault à publier chez Albin Michel, édition de
décembre 1963, une prévision en 18 chapitres et 217 pages, annonciatrice de la
grande crise mondiale de 1965…qui n’a pas eu lieu. Une ère révolutionnaire au
cours de laquelle devait se produire la décadence des Etats-Unis d’Amérique, et
l’essor concomitant de l’URSS. En France la fin du gaullisme. Contrairement à
la prévision publiée, l’année 1965 était celle au cours de laquelle le Général
De Gaulle fut triomphalement réélu président de la République. Stéréotype
encore que d’annoncer, dans le même livre, en page 173, que 1964 serait une
année exceptionnelle de sécheresse en France. André Barbault avait 12 ans
d’avance, puisque l’impôt sécheresse fut une innovation politique du président
Giscard d’Estaing l’été 1976.
Justement c’est à ce genre de détail que les astrologues se
raccrochent ensuite pour affirmer « mais
j’avais bien prédit une année sécheresse ». Une différence de 4380 jours ne
caractérise plus une erreur de datation. Cela constitue une illusion auto
accomplissante de nature à nourrir un biais cognitif. Celui de l’erreur de
confirmation. Car l’amateur d’astrologie ne retient des faits d’époque, qu’un
élément unique, sur lequel il focalise : l’année sécheresse. Le fait
d’avoir prédit la météo, en anticipant de beaucoup, suffit, dans l’esprit des
gens partageant des familles de pensées frustres, à conférer la dimension de
prophète à son auteur. L’illusion auto accomplissante fonctionne d’autant
mieux, que celui ou celle qui s’en convainc, s’épargne toute recherche sur les
problèmes climatiques dans les années 1970. En jugeant les situations du passé
en fonction de tendances écologiques d’aujourd’hui. Effet de déphasage.
Prenons des exemples historiques significatifs plus anciens
afin de mettre en évidence le fonctionnement de l’erreur de confirmation en
astrologie.
Dans la seconde moitié du XVIIe siècle paraissaient en France
plusieurs ouvrages critiques contre l’astrologie, jusqu’en 1710, prouvant que
la thèse soutenue par Jean Baptiste MORIN, de la prédestination par les astres,
de l’édition post mortem de son Astrologia Gallica, constituait une erreur.
Précisons, contrairement à ce qui est communément affirmé, que MORIN n’est pas
en définitive l’auteur de l’Astrologia Gallica. L’ouvrage a été réécrit en 4
ans par Nicolas Goulas de la Mothe, Premier Gentilhomme de la Chambre de Gaston
d’Orléans, frère du roi Louis XIII.
Les commentaires, parus jusqu’en 1710 dans des ouvrages populaires
pour l’époque, alors que livre était un produit cher, reprochaient globalement
à l’astrologie de fournir des prévisions ineffectives. Remise en cause directe
de la théorie de la détermination astrologique. En observant un phénomène
inexpliqué pour l’époque -la psychologie cognitive restait à inventer- que nous
appelons l’illusion auto accomplissante.
Ainsi Jacques de Billy observait, page 78 de son livre, à
propos de la mortalité infantile en France, que les astrologues soutenaient
qu’il s’agissait là d’un effet de Saturne, planète présidant au 8ème mois après
la naissance. Absence de cause, exposée par Jacques de Billy en rapportant la
vitalité des enfants de même âge en Egypte, et cela dès l’époque d’Aristote. L’antiquité.
On ne disposait pas, dans le royaume de France, de statistiques démographiques
sur la mortalité infantile au 8e mois. Et Jacques de Billy d’écrire
« Saturne s’oublie en son office de
président en ce pays là » en parlant de l’Egypte. Réalistement il
précisait aussi « saturne préside en
tous les mois de l’année ». Affirmation selon laquelle il n’y a aucun
effet saturne en matière d’espérance de vie des jeunes enfants. Le problème de
la mortalité infantile ayant une importante conséquence sociale et
religieuse : l’absence de baptême, après la naissance, et le report de
l’acte religieux de plusieurs mois si ce n’est même d’années[1].
L’incidence ayant son importance, depuis la réforme fiscale de François 1er
du recensement de ses sujets, par les actes des registres de naissance afin de
lever l’impôt de la taille. Pour compléter sur ce point on notera que les
progrès de l’hygiène et de la médecine, des soins pédiatriques, ainsi que les
politiques de santé infantile, enrayèrent une des importantes causes de
mortalité en France, ainsi qu’en occident, récurrente dans les sociétés
d’ancien régime. Saturne est donc sans effet ainsi que le soutenait justement
Jacques de Billy en son temps.
Autre reproche fondamental fait à l’astrologie : la
fausseté de ses prévisions. Les critiques du XVIIe siècle observaient[2]
« Les astrologues font tant de
prédictions différentes qu’il est presque impossible que le hasard n’en fasse
pas trouver quelques-unes de véritables, et ce sont seulement celles-ci que
remarquent les historiens. » Et de citer le cas d’Henri IV. L’Espagne
utilisait contre la France, comme moyen de propagande, l’astrologie. Afin
d’annoncer régulièrement la mort du Roi Henri[3].
« Il
ne se passe pas de mois auquel les astrologues n’annonçassent (selon les
conjectures tirées des affaires de ce temps-là plutôt que par l’inspection des
astres) à Henri le Grand la terrible menace de sa mort. Ils diront vrai enfin,
repartit un jour ce prince, et le public se souviendra mieux de la seule fois
que leur prédiction aura été vraie, que de tant d’autres qui se sont trouvées
fausses.
Il
est vrai qu’il ne fallait pas être grand astrologue pour cela. Car il pouvait
avoir su quelque chose de cet exécrable dessein, dont quelques Grands d’Espagne
n’avaient pu se taire, et dont le bruit était tellement répandu partout, que
nos ambassadeurs, et particulièrement Monsieur Bochard de Champigny, qui était
à Venise, en avait écrit au Roi, et qu’il ne venait pas un de nos vaisseaux du
côté d’Espagne, qui ne demandât en arrivant si le Roi était mort. Parce que le
bruit courait chez les Espagnols, qu’il avait été, ou qu’il devait bientôt être
tué. »
Il faudra rechercher, dans les prévisions apocryphes
espagnoles, de l’année 1610, les propos relatifs au couteau fatal de Ravaillac.
Comme exemple de prévision rédigée après l’événement.
Au titre de la prévision auto accomplissante Bordelon cite
aussi le cas de Henri III : « Un
Landgrave de Hesse très habile dans l' Astrologie Judiciaire donna charge (
encore à ce que dit Thuan ) à Baradat d'avertir le Roi Henri 1 1 I. qu'il se
gardât d’une teste rasée &
vous savez qu'il fut tué par un Moine ». Le rapprochement entre la tonsure et l’assassinat du roi,
assis sur ses toilettes -sa chaise percée- suffit à crédibiliser la prévision.
Le roi tenait audience en même temps qu’il faisait ses besoins en public,
culotte baissée. En parfumant l’assistance de ses odeurs nauséabondes. Or
Jacques Clément n’est pas le seul religieux tonsuré que le roi Henri III
rencontra au cours des années 1588 et 1589 avant la date de son assassinat le 1er
août. Il défila à Chartes dans une procession de religieux capucins avec le
Frère Ange -le comte Henri du Bouchage-. Le 4 novembre 1588 il tenait les Etats
Généraux avec le clergé à Blois. Des tonsurés, Henri III en fréquentait
beaucoup. La référence à la tonte n’est donc pas déterminante. Il eut fallu
ajouter le mot régicide pour que la prévision prenne la dimension d’un début d’annonce
identificatrice. Le rasage de la chevelure reste un signalement insuffisant.
Généralement peu d’observations sont faites pour discuter de l’absence de
valeur prédictive du propos. L’erreur de confirmation fonctionne à partir de ce
type de matériel insuffisant, vague et imprécis.
Qu’est-ce que l’erreur de confirmation ? C’est d’abord
une surestimation. En ce sens il s’agit d’une déformation conceptuelle. Elle caractérise
la recherche des exemples confirmatifs d’une vision du monde considérée comme
des preuves sans l’être. Ainsi l’exemple déjà cité de la stratégie chinoise,
destinée à tromper, selon laquelle 3 hommes font un tigre. Un conseiller intime
de l’Empereur Jaune appelé à s’absenter pour des raisons de famille met en
garde son maître en ces termes. En mon absence on médira contre moi, n’en croyez
rien. L’Empereur le rassura. Le conseiller prévint, il y aura une médisance,
puis deux, puis trois…Partez tranquille déclara l’Empereur, je suis prévenu. Après
le départ du conseiller, un courtisan rapporta à l’Empereur Jaune que celui-ci
détournait de l’argent. Prévenu par son conseiller le monarque n’en tint pas
compte. Une semaine après un second courtisan rapporta un autre fait similaire.
Econduit lui aussi. Puis ce fut le tour d’un troisième. Alors l’Empereur se
dit, si trois courtisans dénoncent le même fait, je dois en vérifier la
réalité. Il ordonna l’arrestation de son conseiller à son retour. Prévenu,
celui-ci s’enfuit alors qu’il n’avait détourné aucune somme. Ainsi trois
exemples corroboratifs de faits faux prennent l’apparence du vrai. Incitant à
une généralisation naïve induisant en erreur. L’attention focalise sur un segment d’histoire
présélectionné de ce que nous voyons pour le généraliser à ce que nous
ignorons.
Ainsi se vérifie l’expression latine Qui cito credit, levis est corde celui qui se met à croire est
irresponsable. Il
convient de bien peser les histoires avant que de les croire. Il s’en est
trouvé tant de fausses. Ce serait une imprudence de recevoir indifféremment
pour véritable tout ce qu’on trouve imprimé. Raison pour laquelle le code pénal
Français comporte un article 434-26 réprimant la dénonciation de délit
imaginaire comportant deux caractéristiques : accuser mensongèrement et
exposer les autorités judiciaires à d’inutiles recherches. La jurisprudence
exige une démarche réfléchie personnelle dans laquelle la crédulité a peu de
place.
En astrologie, le rapprochement entre un fait et une
coïncidence, suffit à conférer la réputation de devin et de prophète de
l’avenir à son auteur. Pour revenir à la mort de Henri IV, sachant que la
France avait connu quatre guerres de religion plusieurs années de suite, y compris
après sa conversion à la catholicité en 1593, il restait assez encore assez de
ligueurs dans le royaume pour souhaiter la mort du roi. Ce que Bordelon exprime
en ces mots : « Il
est vrai, mais il ne fallait pas être grand Astrologue pour cela ». La tentation du régicide
tombait sous le sens.
L’erreur de confirmation a pour effet que celui qui en use
s’auto persuade d’un fait qui n’existe pas. Ainsi les astrologues soutiennent
que dans le ciel, à telle date en temps universel, se forme tel type d’aspect
planétaire. Compte tenu de l’éloignement spatial, le temps universel, référence
temporelle au niveau du sol terrestre, n’est plus une référence horaire mesurée
en temps, de l’aspect qui se forme alors, à une autre date, à des centaines de
millions de km. Les planètes ne forment pas d’aspects entre elles, seulement
avec l’étoile centrale, et TOUTES en même temps constamment. En conséquence il
n’y a pas matière à privilégier une planète plus qu’une autre, ni un rapport
angulaire au détriment d’un autre. D’autant que les planètes corps physique
sont sans incidence psychique[4].
En janvier 2013, Gerard Bronner[5],
traitait de l’erreur de confirmation dans un article en lui donnant une
signification plus extensive : privilégier les informations confirmant une
idée ou une hypothèse préexistante. Cela explique la formation des chapelles
dans lesquelles se côtoient les personnes partageant les mêmes idées, ou se
reconnaissant par l’emploi des mêmes mots et des mêmes sens. Des familles de
pensées fermées, des rencontres de croyances.
Ainsi des gens généralisent en ne tenant compte que des
éléments qui leur donnent raison. N’acceptant que les exemples confirmatoires.
Ces personnes présentent des vulnérabilités exploitées par toutes sortes de
personnes qui les confortent dans leurs idées. En commençant par les prestataires
en pratiques divinatoires qui en tirent un profit pécuniaire immédiat.
PARLER LE
MEME LANGAGE EST-CE POSSIBLE OU SOUHAITABLE ?
Robert BURNS dans un
article paru en anglais, le 28 décembre 2015 sur ANS -astrology New Service[6]-
notait que les sceptiques ne remettaient pas en cause la mécanique astrologique en
ces termes:
« In my discussions with skeptics, I find that
they don’t question the mechanics of astrology very much. They don’t think that
astrology could work, because there is no good physical explanation for it, but
that isn’t their main concern. Rather, they tend to focus on the perceived
limitation to freedom that they see astrology implying. They don’t want their
life to be fated – they want to have control over their destinies. This is a
perspective with which many astrologers could be quite sympathetic. While there
are branches of astrology that assume a rather fatalistic perspective, there
are also many schools of thought within astrology that posit at least some
degree of freedom, and some that assume a great deal of independence is
possible.”
Dans mes discussions
avec les sceptiques, je trouve qu'ils ne remettent pas beaucoup en cause les
mécanismes de l'astrologie. Ils ne pensent pas que l'astrologie pourrait
fonctionner, car il n'y a pas de bonne explication physique pour elle, mais ce
n’est pas là leur principale préoccupation. Ils ont plutôt tendance à se
concentrer sur la perception de la limitation de la liberté qu'ils voient dans
l'astrologie, en sous-entendu. Ils ne veulent pas que leur vie soit limitée -
ils veulent conserver le contrôle de leurs destins. Cette perspective pourrait
être sympathique pour de nombreux astrologues. Bien qu'il existe des branches
de l'astrologie qui supposent une perspective plutôt fataliste, il y a aussi de
nombreuses écoles de pensée au sein de l'astrologie qui posent au moins un
certain degré de liberté, et certaines qui assument qu’une grande partie de
l'indépendance est possible.
Le propos de Robert BURNS déporte, à partir d’un constat non motivé,
le débat de la discussion critique de la machinerie astrologique, sur la
philosophie. Alors qu’il n’y a plus matière à débat sur ce point. Y compris aux
Etats-Unis. Dès lors que la loi régule les relations entre individus, sans les
asservir à l’obligation de la croyance religieuse, le contrôle de l’évolution
individuelle relève de la liberté et non du déterminisme. En France, comme aux Etats-Unis,
la loi commune n’impose pas aux citoyens de croire en dieu et de suivre les
préceptes des prêtres. D’ailleurs Robert BURNS, par manque de connaissance du
mouvement des idées, ignore que la discussion classique en astrologie, liberté
ou fatalité du destin, trouve ses origines dans la controverse des textes de
Saint Augustin sur la grâce. Lesquels aboutirent en France au mouvement du
Jansénisme, auquel Jean Baptiste MORIN adhérait intellectuellement, sous une
forme encore plus absolue, celle du prédéterminisme. Or cette idée fit
naufrage. BURNS en ignore les raisons, et il fait l’impasse sur la réaction
intellectuelle de la seconde moitié du XVIIe siècle et celle du XVIIIe en
Europe, ayant eu pour conséquence la disparition de l’astrologie notamment en France.
BURNS parle de l’astrologie avec 300 ans de retard. Sans tenir compte des
révolutions politiques. Celle de 1793 aux USA avec l’indépendance proclamée des
13 colonies de la tutelle anglaise. Celle de 1789 avec la conquête des libertés
civiques, et constitutionnelles, de la Révolution Française.
Les sceptiques se contrefichent du débat philosophique sur la
liberté de conscience. Ils considèrent la réalité astronomique, notamment que
la Lune est le satellite de la Terre, au lieu d’être traitée en planète libre.
La conséquence est mesurable. Chaque mois la lune avance de 28 à 31 longitudes
avec la Terre au lieu de 360 en 30 jours. Ce problème mécanique, les astrologues
sont incapables de le comprendre. Lors de l’été 2014, nous avons échangé sur le
sujet avec divers astrologues, en constatant que l’échange bloquait rapidement
pour un motif de sénilité intellectuelle. Dès lors que les astrologues sont
enfermés dans une fausse mécanique des mouvements planétaires, dans laquelle
les planètes avancent et reculent, en considérant les rétrogradations, on ne
peut en attendre aucun progrès. La confusion du mouvement sélénographique local
de la lune, avec une course intersidérale de 360° parait insurmontable. Soumettre
les astrologues aux cours d’astronomie s’avère inutile, car l’usage du
biais de l’erreur de confirmation ancre leurs croyances, lesquelles deviennent
un dogme intangible. Les astrologues sont intellectuellement limités. Doués
pour tromper, et falsifier, tout en restant bornés. Y compris lorsque
quelques-uns d’entre eux possèdent un bagage universitaire, équivalent à leur
niveau d’incompétence. Un dernier exemple consultable, sur un cas pratique date
du 28 juin 2015. L’astrologue du Languedoc Marc Cerbère soutenait qu’à
raison d’une relation vénus jupiter le dossier de la dette grecque aboutirait à
cette date à un accord positif de sortie de crise avec le FMI en sauvant
financièrement l’Europe. On se demande pourquoi ? En vérifiant la
mécanique astrologique -au sens exprimé par Robert BURNS- nous avions publié
que le prétendu aspect vénus jupiter[7]
se résumait à un lapin planétaire. Pas de relation dans le ciel. Notre
observation montrait que l’astrologue Cerbère se livrait à un exercice d’astronomie
de l’imaginaire. Notamment les planètes
n’étaient pas aux positions indiquées par les éphémérides astrologiques. Le
matériel employé était faux. Faux au sens de l’altération de la vérité du code
pénal tant français qu’américain, car la position planétaire relative des
astrologues n’est pas la vraie.
Nous avons proposé, en vain, au Magazine américain THE
MOUNTAIN ASTROLOGER d’en discuter. Refus net en 2013, de remettre en cause la
machinerie des mouvements, au motif d’un mauvais texte « d’idées subversives » en anglais
ASPECT THEORY PAST AND NOW[8].
Il n’y a pas de dialogue possible par suite de la fermeture des mentalités
astrologiques.
Le biais de l’erreur de confirmation aboutit aux illusions
imaginaires, ainsi qu’aux explications alambiquées qui les accompagnent. Dès
lors que des individus s’enferment mentalement dans des systèmes, dans lesquels
ils croient aveuglément, parce que cela leur rapporte de l’argent -surtout les
prestations en pratiques divinatoires- la communication échoue.
Il faudra encore plus d’une centaine d’années pour que l’astrologie
disparaisse peu à peu des pratiques divinatoires. Par suite d’étiolement
progressif, et de remplacement par une forme nouvelle comme le Grand Ordinateur
des A, le supercalculateur omniscient ayant réponse à tout. Le mathématicien
Laplace pensait, à l’époque de la Révolution Française, que ce moment était
venu avec le progrès des sciences dû à Newton. Il ignorait encore la
psychologie cognitive, alors inconnue des sciences de son époque. Il existe des
familles de pensées, quelle que soit le niveau des études et des connaissances
de leurs membres, dans lesquelles les croyances s’enkystent notamment à partir
des inférences déductives généralisantes du type biais de l’erreur de
confirmation. C’est un fait social objectif.
Gdb etϕ claude thebault 05 mars 2013
[1] Chez les
Des Cars, famille noble sans rapport avec les Pérusse, on baptisait les fils
survivant à l’âge de 3 ans.
[2]
Notamment Jacques Bordelon – éditions de 1689, 1699,1710- réponses générales
sur la fausseté des prévisions astrologiques
[3] Jacques
Bordelon déjà cité page 113
[4] Rapport
sur l’Astrologie de Charles de Condren
[5] Sciences
et Pseudo Sciences 303 pages 59 et suivantes « internet et les croyances »
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