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mercredi 24 mai 2017

AUDIOTEL DE VOYANCE










Une cliente oblige un audiotel de la voyance à lui rembourser la totalité du prix de la consultation

Mme C fit obstacle, en mars 2017, aux poursuites engagées à son encontre, pour des factures de voyance audiotel impayées, d’un montant de 4155 euros, par un poids lourd de la voyance audiotel. Elle obtint aussi le remboursement des factures qu’elle avait déjà payées, soit la somme de 4985 euros.
Voici son histoire…

E
n mars 2017 Madame C… obtenait satisfaction, contre un des principaux poids lourds de l’audiotel de la voyance en France. Sous la forme du remboursement de la somme de 4985 euros, 1000 euros pour ses frais, l’annulation des factures mises en recouvrement à son égard, ainsi que la mention clairement formulée selon laquelle les :
« prestations offertes et de leur nécessaire limite s'agissant d'une activité qui ne repose sur aucun socle scientifique sérieux et dont il ne peut être sérieusement attendu aucun résultat concret. »

Comment s’y est-elle prise ? Bien entendu, elle laissa de côté les mauvais conseils, prodigués par l’amicale des faux voyants, qui se rémunère au passage, en bernant les personnes abusées comme elle. On ne peut pas se présenter comme l’amicale des faux voyants et en même temps le protecteur des crédules, trompés par les faux voyants. Entre les deux il faut choisir son camp.   

Mme C…avait consulté à 12 reprises, pour la somme totale de 9465 euros TTC, un des principaux poids lourds de la voyance audiotel, pour surmonter ses crises d’anxiété, croyant « faire appel à des professionnels en art divinatoire capables de prévenir l'avenir, ce qui n'était pas le cas. »

Incapable d’honorer ses factures, elle demanda à régler en échelonnant sa dette. Mais elle se trouva rapidement dans l’incapacité de respecter les échéances. Et le poids lourd de la voyance audiotel, engagea contre elle, sans aucun état d’âme, une procédure de recouvrement forcée pour le solde à devoir, soit la somme de 4480 euros. L’audiotel de la voyance : des requins.

Ayant fait opposition à cette injonction, Mme C….obtint tout d’abord l’annulation d’une facture de 975 euros. Les consultations audiotel sont particulièrement onéreuses. Il restait d’autres factures à honorer, pour la somme totale de 4155 euros, plus les intérêts. L’audiotel de la voyance ne fait jamais de cadeau, notamment sur les intérêts des sommes dues.

Acculée, et faute de solution de rechange, Mme C…s’adressa à la justice en faisant appel.
Elle soutenait que les pratiques audiotel de la voyance sont commercialement abusives, que la société à laquelle elle devait de l’argent profitait de sa situation de particulière vulnérabilité.

Elle soutenait avoir été trompée, croyant s’adresser aux professionnels de l’avenir, alors qu’aucune prédiction sur son futur ne lui avait été faite. Qu’il y avait erreur sur la substance du contrat, ne pouvant lui être imputée.

Elle soutenait aussi que les prix de l’audiotel de la voyance sont particulièrement excessifs. Et injustifiés, à raison de l’absence de service rendu en contrepartie des sommes réclamées. Toute cette affaire lui avait causé des problèmes de santé en aggravant son trouble d’anxiété.

En réponse à ces accusations, le poids lourd de la voyance audiotel répliquait, que son système téléphonique se conformait au code de la consommation, ainsi qu’aux règles audiotel. Qu’il proposait un jeu culturel, récréatif et ludique, pour lequel il n’a pas d’obligation de résultat à sa charge. Que son personnel signe une charte déontologique de la fausse voyance. Que sur ce point la cliente ne peut se plaindre car : « l’activité de voyance n'a aucun fondement scientifique mais un simple caractère ludique et divertissant, qu’elle ne pouvait ignorer. » Cette affirmation pose un problème de fond, qui devra être tranché un jour par une juridiction.

 Que le prix contesté résulte du jeu normal de la concurrence, accepté par la cliente, puisque les conditions tarifaires sont rappelées à plusieurs reprises à chaque appel ainsi que dans les conditions générales, non contestées, notamment la durée de 36 heures d'appel.

Le juge d’appel s’est prononcé sur l’invalidation des 12 appels de consultation de Mme C… au motif  :
-         De la non-conformité légale, lors de l’accueil téléphonique des appelants, au regard des obligations du code de la consommation. Notamment l’absence du délai de rétraction légal
Il apparaît ainsi que le fil conducteur du lien téléphonique entre la société et son client potentiel ne permet pas au consommateur, avant d'accepter le contrat et d'être mis en relation avec la voyante, ce qui va déterminer le début d'exécution de la prestation, d'être informé directement, sans qu'il puisse y renoncer, de l'existence du délai de rétractation et de l'interdiction de l'exercer si les prestations débutent à sa demande avant son expiration.

Force est de constater que les douze contrats conclus par Mme C… ne sont pas conformes aux exigences d'ordre public du code de la consommation quant à l'information donnée à Mme C…, en sa qualité de consommatrice, sur l'existence et les modalités d'exercice ou non de sa faculté de rétractation et qu'elle n'a pas été ainsi en mesure de conclure en pleine connaissance de cause des droits auxquels elle a renoncé et par infirmation du jugement, ces contrats doivent en conséquence être annulés de ce seul motif, la considération que les prestations aient été exécutées et en partie payées étant indifférente à la sanction prononcée.

Evitez de vous illusionner en croyant que le délai de rétraction vous sauvera la mise à tous les coups, dans ce genre de situation. Le poids Lourd a déjà paré le coup, en partie, la cour ayant cependant jugé son nouveau dispositif d’accueil téléphonique non-conforme :
 Ce nouveau processus n'est pas pour autant plus conforme aux dispositions du code de la consommation relatives à la faculté de rétractation, la société ne démontrant pas que la lecture de la rubrique relative à la faculté de rétractation doive être nécessairement entendue pour que soit acceptée l'exécution immédiate du contrat et que le consommateur ne puisse se dispenser de sa lecture.

Le problème, au cours des débats, s’est déplacé sur le plan technique, il devrait y trouver sa solution logique. Toutefois d’autres textes du code de la consommation y feront sérieusement obstacle à l’avenir.

Il reste que le juge considère, que le fait de consulter 12 fois un audiotel de voyance, constitue un motif de refus de voir reconnaître au consommateur la qualité de crédule. Il semble que sur ce point, le juge sera amené, prochainement, un jour ou l’autre, à se prononcer sur les ravages du trouble de la personnalité suscité par les services audiotels de voyance sur le public. Car il devra prendre en compte le caractère de vulnérabilité psychiatrique dont la clientèle est victime par les incitations publicitaires. Aspect non pris en compte dans cette décision récente, notamment à propos de santé psychologique et mentale en période de détresse. Il faudra fournir au débat des certificats de psychiatre.

Le juge devra aussi, prochainement, devoir prendre en compte le préjudice de déception des consommatrices, et des consommateurs ayant légitimement cru s’adresser aux professionnels de l’avenir, pour les promesses non tenues. Car la mention, selon laquelle l’audiotel de voyance est un jeu, pose un sérieux problème au regard des dispositions du code de la sécurité intérieure, CSI, relative aux jeux. Que les magistrats esquivent actuellement d’un revers de robe, par négligence, en se dispensant de contrôler, jusqu’au jour où un justiciable, plus acharné que les autres, leur mettra le nez dedans, afin que les jugent soient contraints, cette fois, de régler un problème qu’ils refusent d’aborder par convenance personnelle. Mme C fit l’impasse sur son préjudice de déception, comme sur celui du jeu, que la société lui proposait, alors qu’il était notoirement illégal. 

Il en va de même de l’aléa de la prestation de voyance ainsi jugé «l'aléa de cette activité de voyance qui n'a aucun fondement scientifique ». Il est en effet illicite de proposer au public ce type de service, afin d’inciter les consommateurs vulnérables à s’endetter pour des sommes considérables. Ayant pour conséquence d’engager ensuite, à leur encontre, des poursuites infernales en recouvrement susceptibles de les conduire à la procédure de surendettement auprès de la Banque de France. Et cela en application de l’article 6 du code civil. Il est temps d’inciter, sérieusement, l’ARCEP à interdire ce type de service sur les lignes de télécommunication, car il s’agit de supports facilitant les escroqueries par usage de fausse qualité. Dont l’Autorité se rend complice par son silence.

Mme C obtint l’annulation des 12 appels, qu’elle avait fait, à raison justement des manquements observés par le poids lourd de la voyance audiotel à l’ordre public du droit de la consommation. Le remboursement des sommes qu’elle avait déjà réglées, et l’annulation de celles qui restaient dues. Sans obtenir les dédommagements de 10 000 euros qu’elle réclamait. Sur ce point la victime doit prouver sa situation de grande vulnérabilité particulière, sur laquelle prospère actuellement les « sévices audiotels » de voyance avec des messages d’incitation, diffusés dans le public, sous des formes publicitaires mensongères. Ainsi des personnes usant de fausses qualités se présentent, sur internet et les réseaux sociaux, avec les qualificatifs, pour les unes de 7e merveille de la voyance. Pour les autres de Premier meilleur des meilleurs de France, d’Europe et des Etats-Unis. Il était plus simple d’écrire du Monde, ainsi que de tout le système solaire. L’auteur de cette publicité est encore un modeste…il n’a pas osé. Mais ça viendra, sans aucun doute.

Bien entendu couplé avec des « sévices audiotel de voyance », présentés comme gratuits, alors qu’ils sont payants. Par des gens qui s’amusent avec les consommateurs, parce ça rapporte beaucoup, beaucoup, trop même d’euros, ainsi que le poids lourd de l’audiotel, le reconnaissait dans la présente affaire dans ses écritures « activité de voyance qui n'a aucun fondement scientifique mais un simple caractère ludique et divertissant ».

Un seul message est à retenir de toute cette histoire : les voyants médiums astrologues et tarologues s’amusent en s’enrichissant au jeu. Le client est le jouet qui rapporte beaucoup d’argent. La cagnotte. Jusqu’au jour où le jouet causera la perte de tous les joueurs. Prévision statistique imparable ! Chaque jour qui passe en augmente la probabilité, compte tenu du nombre de joueurs concernés. Mme C constitue le premier exemple.

©2017 by Times Square Press Agency 24/05

Pour motif de confidentialité les noms des parties sont anonymisées

Mots clés: crédule, audiotel,voyance, audiotel de voyance,astrologues,tarologues, services audiotel de voyance,arcep, droit de rétractation, droit de la consommation, vulnérabilité

contact@favmc.org


La Fédération Américaine des Voyants et Médiums Certifiés se conforme à la loi anti divination de l’Etat de New York en poursuivant un objet de lutte contre les faux voyants, médiums, astrologues, ainsi que contre les pratiques divinatoires.

Le site officiel de la Fédération Américaine des Voyants et Médiums Certifiés appartient à la catégorie des Médias indépendants de la liberté d'expression anti divinatoire, contribuant à la formation de l'opinion, indispensable à la manifestation de la pluralité des courants de pensées, et de convictions, en démocratie.

Publié en application du 1er amendement de la Constitution Américaine, relatif à la liberté d’expression absolue sans restriction

mercredi 22 février 2017

APPRENEZ A DETECTER LES EQUIVOQUES











Equivoque dans le langage courant signifie prendre une chose pour une autre. Un quiproquo en quelque sorte. Le double sens rend la chose suspecte, douteuse. En creusant on se heurte au phénomène de l’ambiguïté. La compréhension s’obscurcit. Le sens fuit vers l’incertitude. L’indécision. L’emploi de l’équivoque donne lieu aux malentendus, aux erreurs, ainsi qu’aux tromperies dont les conséquences financières sont importantes. Savoir les détecter à temps vous sera utile dans la vie, ainsi qu’instructif. Car vous connaîtrez mieux, la psychologie de ceux qui utilisent les équivoques, lorsque vous les rencontrerez dans toutes sortes d’occasions, et de circonstances.

On doit à Charles de Condren la rédaction- sur commande[1]- d’un opuscule intitulé « Traité des équivoques ». Personne d’autre qu’un homme, rompu à l’exercice du maniement de la langue de bois[2] catholique, ne pouvait écrire une pareille somme d’observations sur ce thème du double sens et de ses usages. Charles de Condren était le second Général de l’Oratoire. Il est aussi l’auteur du Premier Rapport officiel sur l’Astrologie commandé par le pouvoir monarchique en France. Un rapport dont la lecture linéaire affirme une idée forte, qu’aucun astrologue n’a réfutée. Les planètes sont dépourvues de pouvoir psychique, et donc d’influences mentales sur les comportements des individus.

Charles de Condren donne de l’équivoque la définition suivante :
« cacher la vérité sous des figures de rhétorique dont les plus communes sont les hyperboles, les ironies, les amphibologies, les antiphrases, les équivoques. »

Charles de Condren suggère d’adopter cette technique afin d’éviter de mentir. La religion catholique condamne le mensonge sous la qualification de péché. La faute religieuse offensante pour Dieu. Après avoir envisagé d’autres moyens, notamment en se servant des modèles chrétiens telle que la conduite des martyrs. Consistant par entrainement mental à répondre une chose pour une autre, lorsqu’ils étaient torturés par les soldats romains. L’équivoque apparaît ainsi comme l’expression ultime de la conduite du martyr. Ainsi à la question posée « où étiez-vous hier soir ? On ne vous a pas vu à la fête des lupercales ! » Au lieu de répondre « j’honorais mes lares » (une chose pour une autre consistant à soutenir présider la cérémonie de l’esprit des ancêtres familiaux, au lieu de participer à une cérémonie votive publique) dire « je n’étais pas avec moi-même ». Equivoque sur la localisation physique de soi-même. Sous la Rome antique, bien que la géolocalisation soit à cette époque inconnue, la réponse de la manifestation de son être suscite l’ambigüité désirée, à raison de la croyance en l’immortalité de l’âme. Je recherchais mon âme vagabonde. Thème littéraire ou étrangeté de l’ironie. Ainsi la vérité du lieu de la présence physique réelle est cachée -temporairement- par une réponse spirituelle. Ce procédé est usuel lorsqu’il s’agit de détourner la conversation.

L’équivoque, à raison des méprises qu’elle suscite, dégénère rapidement par ses emplois intentionnellement malencontreux. Charles de Condren le reconnaît en écrivant : « si les usages sont faits avec mauvaise foi, sans raison plausible, cela caractérise de la tromperie ».


Voici 3 exemples d’équivoques poussés à l’extrême tirés de la vie quotidienne
1-Relevé le 20/02/2017 sur la page internet du site d’une fausse voyante
http://www.voyance-allojudith.com
Voyance gratuite 08/92/23/11/56 vous ne payez que votre appel téléphonique 0,34 mn













.Premier sens de lecture, indication d’un numéro audiotel de voyance gratuite
.Second sens de lecture, seul l’appel est payant. Coût non mentionné
.Troisième sens de lecture, la courte durée de l’appel 0,34 mn soit 34 secondes.

Le message est ambigu. 










Il l’était déjà le 9 novembre 2016 lors du premier constat sur ce site
Le message global reproduit 3 fois le mot gratuit :
.voyance tirage gratuit
.tirage voyance gratuite
.voyance gratuite

Attractivité de mise en valeur de l’emploi du mot gratuit, avec 3 graphismes différents.
Pauvreté de l’information prix, de nature à suggérer par opposition, la gratuité totale.

Alors que le service est entièrement payant et que rien n’est gratuit selon l’information SVA du palier audiotel surtaxé 0892






















Consultation payante au tarif de 40cts d’euro/par minute +prix d’appel non indiqué. Soit deux facturations simultanées. Usage détourné d’un palier audiotel surtaxé.
Cette pratique déloyale est susceptible de rapporter plus de 50 000 euros en une année.
La fausse voyante use d’une équivoque en écrivant gratuit, alors qu’elle propose une prestation 100% payante. Il y a tromperie en matière de gratuit, délit de consommation qualifié de « réputé trompeur » du 19° de l’article L.121-1-1 du code de la consommation.

Article L121-1-1code de la consommation
Sont réputées trompeuses au sens de l'article L. 121-1 les pratiques commerciales qui ont pour objet :
19° De décrire un produit ou un service comme étant "gratuit", "à titre gracieux", "sans frais" ou autres termes similaires si le consommateur doit payer quoi que ce soit d'autre que les coûts inévitables liés à la réponse à la pratique commerciale et au fait de prendre possession ou livraison de l'article

Article L121-6 code de la consommation
Les pratiques commerciales trompeuses sont punies d'un emprisonnement de deux ans et d'une amende de 300 000 €.











2-Les fausses promos des « superoccasions »
Les éditions du Parisien du 23 février 2017, et de 20 Minutes du 24, relatent les résultats de l’enquête menée par la DPPP de Paris sur 19 sites d’e-commerce grand public, notamment amazone.

L’attention de la direction de la protection de la population était attirée par la profusion des promotions d’objets tels que des sacs, des chaussures « soldés » à des prix étonnants. En réalité à des prix équivoques.

Reportez-vous à la définition donnée par Charles de Condren « cacher la vérité sous une figure de rhétorique ». De nos jours la rhétorique classique, avec ses figures de style, est moins usitée. Les litotes, ellipses, épanodes, chiasmes ou asyndètes ne sont plus ennuiverselles en termes de compréhension. Le sens du mot rhétorique évolue tout autant, afin d’être compris comme discours, phrasé, voire encore écriture. C'est-à-dire une simple expression de communication. Les figures s’adaptent elles aussi, et la métanalyse laisse la place à l’usage des signes commerciaux, ainsi qu’aux logos «solde» «prix cassés» adossés à des chiffres pour les usages des doubles sens, afin de renforcer l’ambiguïté dans l’information. C’est ainsi que la DDPP remarquait que plusieurs objets, présentés comme vendus à prix super soldés ne l’étaient pas. Une application aux produits de la diaphore[1] Gratuit reproduite 3 fois du service audiotel de la fausse voyante Judith Fricot, qui est payant exposé au 1 de cet article. C’est ainsi, en vérifiant les prix fournisseurs, que la DDPP découvrit que les soldes n’en n’étaient pas. Les prix affichés étaient en réalité non soldés. L’équivoque consistait à troubler la compréhension du consommateur en ajoutant soldé, à un prix en réalité ni réduit, ni moins cher. Le prix de vente réel était présenté comme soldé sans l’être. Il s’agit d’une pratique commerciale trompeuse de L.121-1 du code de la consommation. Ainsi que d’un manquement à l’obligation légale en matière de soldes de la loi du 4 août 2008, ayant intégré dans le code de commerce les articles 310-3 et 310-5. L’infraction relevée donne lieu à une amende de 15 000 euros. Selon le Parisien l’opération donna lieu à 2,4 millions d’euros d’amende, dont 1 million pour sanctionner le site de ventes amazone.

























article 20 Minutes 24 février 2014




à suivre....continued


[1] Diaphore : même mot ou groupe de mots répété plusieurs fois. En général chaque répétition apporte une nuance de sens supplémentaire. La diaphore du service audiotel de la fausse voyante est employée afin de renforcer le caractère non payant de la consultation qui est en réalité facturé deux fois à l'insu du consommateur.



[1] Le Cardinal de Richelieu ordonna au Général de l’Oratoire, Charles de Condren, de rédiger, à son intention, le Traité des Equivoques, afin de légitimer sa pratique de l’exercice du pouvoir en qualité de principal ministre du roi Louis XIII. Le Traité fut publié en 1642, après les décès de Charles de Condren, et du Cardinal, noyé dans des recueils de lettres posthumes.
[2] Charles de Condren était Général de l’Oratoire, ordre religieux catholique. Il pratiquait la langue de bois de la morale catholique. La pratique de la langue de bois a été reprise en politique sous la forme de la communication du pouvoir en place. Quel que soit l’idéologie du régime exécutif. Ainsi la pratique de la langue de bois des droits de l’homme marque la différence entre le contenu des textes, et leur mise en œuvre effective, démocratie comprise.


La Fédération Américaine des Voyants et Médiums Certifiés se conforme à la loi anti divination de l’Etat de New York en poursuivant un objet de lutte contre les faux voyants, médiums, astrologues, ainsi que contre les pratiques divinatoires.

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Le droit français considère les arts divinatoires en qualité en qualité d'exercice d'escroquerie par activité selon la définition donnée au Dalloz Pénal 2017 en commentaire de l'actuel article 313-1 définissant l'escroquerie, page 1045, notice 153.

Le même commentaire était publié en notes de l' ancien article 405 escroquerie du code Pénal Dalloz -page 589 Dalloz code Pénal 1992- 

Ce site traite, la voyance ainsi que les pratiques des arts divinatoires, en qualité d'escroquerie dès lors que, contre argent, des actes destinés à persuader les crédules, de l'existence de pouvoirs oraculaires, sont engagés.

NOR: ECOX0200175L 
Version consolidée au 04 avril 2016 
TITRE Ier : DE LA LIBERTÉ DE COMMUNICATION EN LIGNE
Chapitre Ier : La communication au public en ligne.
Article 1 
I, II, III : Paragraphes modificateurs.
IV - Ainsi qu'il est dit à l'article 1er de la loi n° 86-1067 du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication, la communication au public par voie électronique est libre.
L'exercice de cette liberté ne peut être limité que dans la mesure requise, d'une part, par le respect de la dignité de la personne humaine, de la liberté et de la propriété d'autrui, du caractère plurialiste de l'expression des courants de pensée et d'opinion et, d'autre part, par la sauvegarde de l'ordre public, par les besoins de la défense nationale, par les exigences de service public, par les contraintes techniques inhérentes aux moyens de communication, ainsi que par la nécessité, pour les services audiovisuels, de développer la production audiovisuelle.
On entend par communication au public par voie électronique toute mise à disposition du public ou de catégories de public, par un procédé de communication électronique, de signes de signaux, d'écrits, d'images, de sons ou de messages de toute nature qui n'ont pas le caractère d'une correspondance privée.
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